Il faudrait trouver des mots pour dire, lorsqu'il faut le dire, que se droguer devrait apparaître comme un investissement, comme un profit, et pas comme un renoncement.
Je crois qu'il faut faire voir le moment de défiguration de l'expérience.
(...)
Il faudrait trouver les mots pour vendre aux gens leurs endorphines, leurs propres amphétamines.
Toute cette chimie qui nous appartient, qui est la nôtre et qui est déjà à l’œuvre dans notre cerveau et dans nos tissus. Autrement dit, il faudrait être capable d'inviter à réfléchir sur les ressources endogènes de jouissance, la capacité "hédonique" de chacun, une sorte de Γνῶθι σεαυτόν dans la chimie et la biologie du plaisir.
Giulia Sissa